Un chemin tout simple, Mère Teresa

Quelques extraits

Page 21 : Mes progrès vers la sainteté dépendent de Dieu et de moi-même, de la grâce de Dieu et de ma volonté. La première étape vers la sainteté, c'est la volonté de l'atteindre.

Page 25 : Servir Jésus dans la personne de chaque être humain avec une prédilection pour les pauvres ne consiste pas d'abord en une aide matérielle, mais en une présence au cœur de leur souffrance qui est une souffrance partagée avec le Christ. Mère Teresa souligne souvent que c'est ce que faisaient St Jean et notre sainte Mère au pied de la croix.

Page 26 : Notre travail consiste à encourager les chrétiens et les non chrétiens à agir par amour. Et chaque acte d'amour, accompli avec un cœur généreux, rapproche toujours l'humanité de Dieu.

Page 30 : Notre but est d'étancher la soif infinie de Jésus-Christ sur la croix pour l'amour des âmes. Nous servons Jésus en la personne des pauvres, nous le nourrissons, nous le vêtons, nous lui rendons visite.

La définition de la pauvreté a un sens très large dans la vision de Mère Teresa.

Page 31 : Pour donner aux pauvres, pour leur permettre de recevoir, il est essentiel de perdre une partie de soi-même. Plus nous possédons, moins nous donnons. La pauvreté est un cadeau merveilleux car elle nous apporte la liberté, elle signifie que moins d'obstacles nous séparent de Dieu.

Page 33 : Le partage de la souffrance, de la pauvreté par l'intermédiaire d'actes d'amour et de bonté est à la base de l'apostolat des Missionnaires de la Charité.

Si l'on accepte la souffrance et qu'on l'offre à Dieu, on en retire de la joie. La souffrance est un grand don de Dieu, ceux qui l'acceptent de bon cœur, ceux qui aiment profondément, ceux qui s'offrent eux-mêmes, connaissent sa valeur.

Page 34 : Nous sommes tous capable d'accomplir quelque chose d'extraordinaire en faisant quelque chose d'ordinaire avec amour : à chaque jour suffit sa peine.

Page 35 : Le chemin comporte 6 étapes essentielles : le silence, la prière, la foi, l'amour, le service et la paix.

Le fruit du silence est la prière

Le fruit de la prière est la foi

Le fruit de la foi est l'amour

Le fruit de l'amour est le service

Le fruit du service est de la paix


Page 43 : Je commence toujours à prier par le silence : c'est dans le silence que le cœur de Dieu parle. Dieu est l'ami du silence et nous devons l'écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent.

Page 44 : Sans la prière, je ne pourrai pas accomplir le travail qui est le mien, ne serait ce qu'une demi heure.

Page 48 : Chaque soir, avant de vous endormir, vous devez faire votre examen de conscience (car vous ne savez pas si vous serez encore de ce monde le lendemain.

Page 51 : De nos jours, à travers le monde, il y a tant de souffrance dans certaines famille que le seul remède ne peut être que le vrai pardon mutuel que seule la prière pzut suggérer aux coeurs blessés.

Page 55 : Comme Dieu ne parle que dans le silence, ils se heurtent à un grave problème quand ils le cherchent.

Page 57 : Son idée (Catherine de Sienne) était que la plupart d'entre nous ne peuvent se réfugier dans la montagne ou être ermite dans une cave, aussi devons nous découvrir un endroit privilégié à l'intérieur de nous mêmes.

Page 58 : Si chacun de nous sur cette terre faisait chaque jour une pause de 5 à 10 minutes pour penser, cela nous aiderait tous à nous associer à l'œuvre de Dieu dans le monde. 

Page 67 : Partagez toujours avec les autres parce que mème le plus petit geste peut les sauver du désespoir.

Page 68 : Les choses sont parfaites juste comme elles sont : les problèmes ont la signification qu'on leur donne.

Nous travaillons pour Jésus. Il s'occupe de nous. S'il veut que quelque chose soit fait, il nous en donne les moyens. Si les moyens nous manquent, c'est le signe qu'il ne souhaite pas que ce projet s'accomplisse.

Page 76 : La connaissance de soi engendre l'humilité et la connaissance de Dieu engendre l'amour.

Page 77 : Tout est décidé par Dieu. Il détermine l'heure de notre naissance et celle de notre mort.

Chaque jour est une préparation à la mort.

Page 78 : Certains m'interrogent sur la mort et me demandent si je m'en réjouis par avance. Bien sûr car je retourne chez moi. La mort n'est pas une fin mais un commencement. La mort est une suite à la vie. Elle est synonyme de vie éternelle.

A notre mort, nous serons avec Dieu et avec tous ceux que nous avons connus. Ils nous ont précédés, ils nous attendent. Le ciel doit être un endroit merveilleux.

Aussi devons nous vivre chaque jour comme si c'était le dernier de façon à pouvoir répondre à l'appel de Dieu et être prêts à mourir, l'âme et le cœur sans tâche.

Page 82 : Tantôt c'est le coup de fil que nous attendions, la promenade qu'on nous offre, tantôt c'est la lettre qu'on nous offre : apprenons à reconnaître tous les petits signes qu'il fait à longueur de journée.

Page 83 : Je rappelle toujours aux sœurs et aux frères que notre journée est faite de 24h avec Jésus

Page 86 : Vous devez aimer sans rien attendre en retour, agir pour le seul amour et non pour les avantages que vous pouvez en retirer.

Page 88 : L'amour s'exprime d'abord par une présence qui précède l'action.

Page 89 : Si nos actes ne procèdent pas du désir d'être avec nos malades, cela n'est plus que du travail social.

Le message que nous tenions de transmettre aux plus pauvres d'entre les pauvres est le suivant : nous ne pouvons pas résoudre vos problème mais Dieu vous aime.

Page 91 : Ce n'est pas ce que vous faites qui compte mais l'amour que vous mettez dans ce que vous faites.

Page 94 : Il y a l'amour qui s'accomplit dans le service et celui qui s'accomplit dans la contemplation. C'est l'équilibre entre les deux auquel nous devrions tendre.

Si vous voulez grandir dans l'amour, si vous voulez parvenir au sommet de l'amour, il vous faut aimer, aimer, donner, donner jusqu'à en avoir mal, comme l'a fait Jésus. Faire des choses ordinaires avec un amour extraordinaire.

Page 95 : Cette manière d'aimer jusqu'à en souffrir, ce sacrifice, fait partie de ce que j'appelle l'amour en action.

Page 106 : La prière en action est amour et l'amour en action se fait service.

Il y a toujours quelque chose à faire, si peu que ce soit, pour prouver par vos actes votre sollicitude en donnant de votre temps.

Ne vous souciez pas de chercher la cause des grands problèmes de l'humanité, contentez vous de ce que vous pouvez faire pour les résoudre en apportant votre aide à ceux qui en ont besoin.

Page 107 : Nous savons bien que notre action n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan, mais sans notre action cette goutte manquerait.

Page 117 : Nous ne demandons pas à quelqu'un pourquoi il est dans la rue : nous n'avons pas besoin de connaître son histoire. Nous ne jugeons pas les gens sur la situation où ils se trouvent et les raisons qui les ont conduits là, parce que tout ce dont ils ont besoin c'est d'un peu d'amour et de quelques soins.

Page 124 : Dieu, dans sa sagesse, fait l'unité de toutes les bonnes volontés. Il sait qu'aucun être humain peut à lui seul résoudre l'ensemble des problèmes à tous les niveaux, où ils se posent ; c'est pourquoi Il appelle les uns à prendre en charge tel type d'actions, les autres tel autre.

Page 128 : Chacun de vous, et pas seulement les Missionnaires de la charité, peut faire quelque chose de splendide pour Dieu, en allant vers les pauvres dans son propre pays.

Page 129 : Ce qui compte ce n'est pas tout ce que nous faisons mais tout l'amour que nous mettons à le faire.

Page 131 : Les pauvres, ce ne sont pas simplement ces "millions" de gens anonymes, c'est quelqu'un que vous avez touché.

Page 148 : Nous avons découvert aussi que lorsque nous sommes amenés à nous occuper des autres à fond et sur tous les plans, nous n'avons vraiment pas de temps pour nos propres inquiétudes ; alors elles se dissipent dans le paysage.

Page 149 : Nous parvenions à connaître le fond des êtres et alors les étiquettes comme "alcoolique" ou "drogué" n'avaient plus de sens quand nous pensions à ceux qui étaient devenus des amis.

Page 151 : Mère Teresa le dit : Nous ne sommes que des galets plats jetés sur la mer et qui font des ricochets... et ce ricochet peut être fait par un simple petit service rendu, qui peut en engendrer beaucoup d'autres, n'est-ce pas ?

Page 155 : Je m'aperçus que si je pleurais tout le temps sur moi-même, il y avait longtemps que je n'avais pas pleuré sur la souffrance de quelqu'un d'autre.

Page 157 : Je me rends compte maintenant que moins on possède de biens, plus on est heureux... Le chemin le plus facile pour aller à Dieu, c'est le plus simple.

Page 164 : Nous pouvons apporter contact, réconfort et force pour la guérison physique, mais pour ce qui est de la guérison spirituelle, nous avons besoin de nous tourner vers Dieu.

Page 165 : Plus vous vous montrez aimant envers un malade, plus il arrivera quelque chose sur le plan spirituel au malade et vous-même.

Page 168 : Si Dieu vous a confié des richesses, faites-les servir à Ses œuvres : aidez les autres, aidez les pauvres, créez des emplois, donnez du travail aux autres. Tout nous est confié par Dieu pour le mettre au service de ceux qui sont moins fortunés que nous.

Page 169 : En blessant les pauvres, en nous blessant les uns les autres, nous blessons Dieu.

Page 170 : Soyeux heureux sur le moment cela suffit. Chaque instant se suffit à lui même. Soyez heureux maintenant et si vous montrez par vos actions que vous aimez les autres, vous leur donnerez du bonheur aussi. Il n'en faut pas beaucoup : un vrai sourire suffit. La face du monde serait changée si chacun souriait plus.

Page 174 : Ce que vous avez fait au plus petit d'entre vous, c'est à Moi que vous l'avez fait.